EN / FR / ES

Les humains derrière
la santé animale

Rapport d'Activité 2022

C’est pourquoi le personnel vétérinaire joue un rôle clé dans l’amélioration de la santé mondiale. En 2022, l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) a poursuivi sa mission en aidant ses Membres à habiliter leurs personnels vétérinaires, dans l’intérêt de toutes et tous.

La santé animale est la santé de tous. Ce n’est pas seulement notre devise : les santés animale, humaine et végétales sont interconnectées. Quand l'une est menacée, toutes le sont ; et les animaux sont essentiels au bien-être et à la subsistance des humains.

Dans notre monde interconnecté, aucune organisation ne peut relever les défis sanitaires mondiaux à elle seule.

En 2022, l’OMSA a uni ses forces à celles de partenaires pour mettre en œuvre un plan mondial Une seule santé.

Dans cette approche, le personnel vétérinaire joue un rôle essentiel.

« Le personnel vétérinaire joue un rôle clé dans le plan mondial Une seule santé »

Dre Monique Éloit, directrice générale de l'OMSA

2022 : les étapes clés de notre soutien au personnel vétérinaire

Source : Rapport annuel de l'Observatoire, 2022

Un nombre limité de Membres de l’OMSA dispose de personnel vétérinaire doté de ressources suffisantes.

millions de personnes

19

forment le personnel vétérinaire mondial

unité de personnel

1

vétérinaire est employée pour 2 611 bovins

millions

49 147

d'animaux d'élevage

Le personnel vétérinaire en chiffres

Vétérinaires sur le terrain

Dans les fermes, les cliniques et les exploitations aquacoles, ils jouent un rôle crucial pour maintenir en bonne santé le bétail, les animaux de compagnie et les animaux aquatiques. Ils aident les agriculteurs et les propriétaires d’animaux à mettre en œuvre de bonnes pratiques d’élevage et encouragent une utilisation responsable des médicaments.

Vétérinaires au contrôle des frontières

Ils jouent un rôle essentiel en garantissant la santé et le bien-être des animaux, ainsi que la sécurité sanitaire des aliments au sein de nos sociétés. Ils veillent au respect des réglementations en matière d’importation et d’exportation d’animaux et de produits d’origine animale.

Chercheurs en laboratoires

Les vétérinaires et les paraprofessionnels vétérinaires travaillant en laboratoire améliorent les diagnostics, font progresser la recherche sur les maladies animales et les zoonoses, et mettent au point de nouveaux médicaments et vaccins afin d’améliorer la santé dans le monde.

Analystes de données

Ils donnent un sens aux données de surveillance des maladies recueillies sur le terrain. En extrayant les constantes et les tendances, ils sont en mesure de prévoir la transmission et la propagation des maladies, d’analyser les forces et les faiblesses des systèmes de santé animale et d’élaborer de meilleures stratégies pour prévenir ou gérer les épidémies.

Autorités vétérinaires

Ils conçoivent et mettent en œuvre des politiques et des stratégies nationales en matière de santé et de bien-être des animaux, ainsi que dans le domaine de la production de denrées alimentaires d’origine animale. Ils représentent également le personnel vétérinaire dans les discussions nationales, régionales et internationales. Grâce à eux, les réalités du terrain sont portées à l’attention des décideurs et autres instances.

Vétérinaires dans les abattoirs

Ils veillent à ce que les produits d’origine animale qui parviennent aux consommateurs soient sans danger et à ce que les réglementations relatives à la production de viande et de poisson soient respectées. Ils sont des acteurs clés de la sécurité alimentaire et de la sécurité sanitaire des aliments dans nos sociétés, et jouent également un rôle pour garantir le traitement décent des animaux lors de l’abattage.

Paraprofessionnels vétérinaires et agents communautaires de santé animale sur le terrain

Sous la supervision de vétérinaires, ils participent à un large éventail d’activités liées à la santé animale. Ils peuvent offrir des services de soins vétérinaires de base dans des endroits isolés ou mal desservis, où il n’y a pas forcément de vétérinaires. Ils peuvent vacciner les animaux, partager les bonnes pratiques avec les agriculteurs et alerter les autorités vétérinaires de tout risque d’épidémie.

Épidémiologistes sur le terrain

Les épidémiologistes surveillent la santé des animaux, étudient les schémas pathologiques, enquêtent sur les épidémies et empêchent la propagation des agents pathogènes.

Quelle est la contribution du personnel vétérinaire à la société ?

Survolez les éléments en surbrillance pour découvrir

Cette infographie n’est pas une représentation de la vie réelle. Il s’agit d’une illustration basique et schématique des nombreuses professions qui font partie du personnel vétérinaire. Elle ne prétend pas être exhaustive.

Voici Lisa et Omar. En quoi leur travail vous concerne-t-il ?

Fournir des ressources, des outils et des formations au personnel vétérinaire

Le risque de pandémie n’a jamais été aussi élevé dans un monde globalisé, affecté par le changement climatique. Dans ce contexte, le personnel vétérinaire est en première ligne de la lutte contre les maladies animales, qu’il s’agisse de zoonoses pouvant affecter directement la santé humaine, ou de maladies pouvant décimer le bétail, la faune sauvage ou les espèces aquatiques et avoir ainsi un impact sur le bien-être des animaux et les moyens de subsistance des humains.

L’OMSA fournit des ressources, des outils et des formations pour renforcer les capacités du personnel vétérinaire de tous les pays.

Dans un monde interconnecté, les urgences telles que les épidémies, les événements agro-criminels, ou les catastrophes naturelles peuvent entraîner des répercussions en cascade sur la santé animale et la société. En 2022, l’OMSA a encouragé la préparation du personnel vétérinaire aux urgences en favorisant la mise en œuvre d’exercices de simulation.

Se préparer aux situations d'urgence : des exercices de simulation sur le terrain

Les paraprofessionnels vétérinaires sont essentiels pour la santé des animaux et accompagnent les populations rurales qui n’ont pas accès aux vétérinaires. Consciente de leur importance vitale, l’OMSA a organisé des ateliers sur leurs cursus de formation dans plusieurs pays en 2022. L’objectif : habiliter les paraprofessionnels vétérinaires par la formation.

Habiliter les paraprofessionnels vétérinaires par la formation

Les mauvaises conditions de transport des animaux peuvent entraîner des blessures, une perte de poids et des maladies. L’OMSA a élaboré des normes pour améliorer cela. Pourtant, de nombreux professionnels perçoivent des écarts entre les réglementations et le terrain. En 2022, un atelier a été organisé pour aider les Membres à se conformer aux normes de l’OMSA.

Transport d’animaux et bien-être : appliquer la réglementation

Renforcer la proximité au-delà des frontières grâce aux réseaux et à la numérisation

Parce que nous sommes plus forts ensemble et que les maladies ne connaissent pas de frontières, habiliter le personnel vétérinaire signifie également encourager le travail en commun en favorisant la création de réseaux entre les pays. Pour encourager le partage des connaissances sur des questions mondiales telles que la résistance aux antimicrobiens, l’OMSA recueille et analyse également les données des Membres. En 2022, nous avons publié le premier rapport annuel de l’Observatoire sur la mise en œuvre de nos normes internationales, afin d’obtenir une perspective sur les défis mondiaux et de fournir le meilleur service possible à nos Membres.

Nous avons également continué à favoriser la proximité avec les acteurs de première ligne dans la lutte contre les maladies animales en offrant à nos Membres un panel important de soutien numérique, accessible à tous, partout dans le monde.

Les réseaux d’expertise rassemblent des chercheurs de renom pour aider les pays à relever les défis en matière de santé. OFFLU est l’un d'entre eux. Créé conjointement par l’OMSA et la FAO, il stimule la collaboration dans le domaine de l’influenza animale. Le professeur Ian Brown nous en dit plus sur ce réseau.

Réseaux d’expertise :
« Nous sommes la vigie de l’influenza animale »

« Si vous ne pouvez pas le mesurer, vous ne pouvez pas le gérer ». La devise préférée des data scientists s’applique à l’un des plus importants défis mondiaux de notre époque : la résistance aux antimicrobiens (RAM). En 2022, l’OMSA a lancé sa plateforme, ANIMUSE. L’objectif : réduire la RAM en surveillant l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux.

ANIMUSE : surveiller l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux

Dans quelle mesure les activités numériques de renforcement des capacités sont-elles un atout pour le personnel vétérinaire dans l’ère post-COVID ? En 2022, l’OMSA a amplifié son recours aux formats hybrides, en proposant des activités à la fois virtuelles et en présentiel. Dans toutes les régions, les utilisateurs témoignent de l’utilité de cette approche.

Renforcement des capacités : amplifier le soutien numérique de l'OMSA au personnel vétérinaire

Innover pour améliorer les systèmes de surveillance et d’alerte précoce

Parce que nous reconnaissons que les possibilités accrues d’interactions entre les humains, les animaux domestiques et le bétail signifient un risque plus élevé de propagation des agents pathogènes, l’OMSA soutient les Membres dans l’amélioration de leurs systèmes d’alerte précoce et de surveillance. En 2022, nous avons continué à encourager la création de solutions innovantes qui stimulent les collaborations intersectorielles, donnent un rôle central au personnel vétérinaire et impliquent les populations locales.

Et si l’on pouvait prédire les zones à risque pour les maladies à transmission vectorielle comme pour la météo ? En 2022, l’OMSA a confié à l’IZS-Teramo la mise au point d’un modèle de prédiction innovant pour la fièvre de la Vallée du Rift en Afrique du Nord. Les chercheurs Annamaria Conte et Paolo Calistri expliquent le projet PROVNA.

Systèmes d’alerte précoce : modéliser la propagation des maladies à transmission vectorielle

Alors que les humains empiètent de plus en plus sur de nouveaux territoires, les interactions entre les humains, les animaux domestiques et la faune sauvage sont devenues de plus en plus fréquentes. En 2022, l’OMSA a continué à favoriser des solutions innovantes pour améliorer les systèmes de surveillance à l’interface humain-animal-environnement.

Protéger la santé de la faune sauvage en améliorant les systèmes de surveillance

© Organisation mondiale de la santé animale 2023

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES

Toutes les images de ce site appartiennent à l’Organisation mondiale de la santé animale. Certains d’entre eux ont été rassemblés à travers les différentes éditions du concours photo de l’Organisation.

Getty; CIDASC – Companhia Integrada de Desenvolvimento Agrícola de Santa Catarina; World Organisation for Animal Health/A. Ahmed; Getty; Getty; Getty; Servicio Nacional de Sanidad y Calidad Agroalimentaria (SENASA) Argentina; Getty, Getty.

Conception de site Web

Conception éditoriale et graphique, développement :

ReMERCIEMENTS

L’OMSA remercie ses partenaires ressources pour leurs investissements et leur soutien. Les investisseurs ayant une subvention active avec l’OMSA en 2022 sont mentionnés ci-après (par ordre alphabétique) : 

Membres : Allemagne, Australie, Canada, Chine (Rép. pop. de), Colombie, Corée (Rép. de), Espagne, États-Unis d’Amérique, France, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande ; Pays-Bas (par le biais du MPTF-RAM), Royaume-Uni, Suède (par le biais du MPTF-RAM), Suisse. 

Organisations internationales : Banque mondiale, Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Union européenne.

Fondations philantrophiques, associations du secteur privé, organisations non gouvernementales : Coalition internationale pour les équidés de travail, Confédération internationale du cheval de sport, Donkey Sanctuary, Fondation Bill & Melinda Gates, Four Paws, Galvmed, Organismo Internacional Regional de Sanidad Agropecuaria, Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals, St Jude’s Hospital.